La superbe : Benjamin Biolay
La superbe, le titre de l’album éponyme de Benjamin Biolay. Incroyable album que j’écoute en boucle depuis quelques semaines après être tombé dessus par hasard.
Je ne sais pas trop comment parler de la superbe tellement je le trouve parfait, et je ne suis pas trop musique française d’habitude, c’est dire…
Voici donc le premier titre de l’album : La Superbe.
Le clip :
Les paroles :
On Reste Dieu Merci à la merci
D’un conifere,
D’un silence inédit,
D’une seule partie de jambe en l’air,
Le soleil est assis, du mauvais coté de la mer,
Quelle aventure, quelle aventure…
On Reste Dieu Merci à la merci
D’un abri bus,
Ne reste pas ici, On entend
Sonner l’angelus
Le soleil est joli,
Plus triste que le cirque Gruss
Quelle aventure, quelle aventure…
On Reste Dieu Merci à la merci
D’un engrenage,
D’un verre de Campari,
Du bon vouloir de l’équipage,
Paris est si petit quand on le regagne
À la nage, quelle aventure, quelle aventure…
On Flane, On flaire,
On flaire la flamme singulière…
On gagne, on perd
On perd la gagne, La Superbe…
On Reste Dieu Merci à la merci
De l’amour crasse,
D’un simple démenti,
D’une mauvaise vie,
D’une mauvaise passe
Le silence est aussi pesant,
Qu’un porte avion qui passe,
Quelle aventure, quelle aventure…
On Reste Dieu Merci à la merci
D’un sacrifice,
D’une mort à credit,
D’un préjugé né d’un préjudice,
Le soleil s’enfuit,
Comme un savon soudain qui glisse,
Quelle aventure, quelle aventure…
On Flane, On flaire,
On flaire la flamme singulière…
On gagne, on perd
On perd la gagne, La Superbe…
On Reste Dieu Merci à la merci
D’un nimbutal,
Du plafond décrepit,
Qu’on observe à l’horizontal,
Le soleil est parti,
La neige tombe sur les dalles,
Quelle aventure, quelle aventure…
On Reste Dieu Merci à la merci
D’un lampadaire,
D’une douleur endormie,
D’un chaste spleen un soir d’hiver,
La Vieillesse ennemie,
Reste la seule pierre angulaire
Quelle aventure, quelle aventure…
On Flane, On flaire,
On flaire la flamme familière…
On gagne, on perd
On perd la gagne, La Superbe…
On Reste Dieu Merci à la merci
D’une étincelle,
Quelque pars à Paris,
Au fin fond du bar d’un hotel,
Dès la prochaine vie,
Je rêve de se rester fidèle,
Quelle aventure, quelle aventure…
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